Le secteur de l’énergie traverse aujourd’hui une période de transformation sans précédent. Entre la transition énergétique, les avancées technologiques, les nouvelles régulations environnementales et les exigences économiques croissantes, les acteurs du secteur doivent continuellement s’adapter. Dans ce contexte, le rôle du chef de projet énergie devient central.
Ce professionnel est en effet chargé de coordonner, piloter et mener à bien des projets complexes ayant trait à la production, la distribution et l’optimisation de l’énergie. Il intervient sur des chantiers variés, allant de la construction d’infrastructures énergétiques (centrales renouvelables, réseaux électriques intelligents, installations de stockage d’énergie) à l’intégration de solutions innovantes favorisant la sobriété énergétique (optimisation de l’isolation des bâtiments, automatisation des systèmes de gestion énergétique, conception de microgrids).
Pour répondre aux défis de la transition énergétique et de l’industrialisation durable, le chef de projet énergie doit faire preuve d’un large éventail de compétences, tant techniques que managériales. Il est à la croisée des chemins entre ingénierie, gestion, stratégie, et développement durable. Sa capacité à allier ces différentes facettes est devenue indispensable pour piloter avec succès des projets complexes, souvent multi-acteurs et soumis à des contraintes strictes en matière d’environnement et de coûts.
L’ESTA Belfort, École Supérieure des Technologies et des Affaires, forme ces profils hybrides avec une approche unique basée sur la double compétence ingénierie + business. Grâce à son positionnement atypique, elle propose une formation de haut niveau adaptée aux besoins du marché de l’énergie et de l’industrie. Cette formation permet aux étudiants de devenir de véritables chefs d’orchestre, capables de comprendre les enjeux techniques, de maîtriser la gestion financière, et de négocier efficacement avec les parties prenantes.
Le chef de projet énergie est un professionnel clé dans la chaîne de valeur énergétique. Sa mission principale est de piloter la conception, la mise en œuvre, le suivi et la finalisation de projets liés à la production, à la distribution ou à la maîtrise de l’énergie. Il agit dans un cadre souvent pluridisciplinaire, en lien étroit avec des ingénieurs, des techniciens, des experts environnementaux, des fournisseurs, et des clients.
Son intervention couvre tout le cycle de vie du projet, depuis la phase initiale d’étude et de faisabilité jusqu’à la livraison finale et l’évaluation post-mise en service. Le chef de projet doit s’assurer que le projet respecte les contraintes techniques, budgétaires, environnementales et réglementaires.
Voici un panorama détaillé des tâches quotidiennes et responsabilités du chef de projet énergie:
Le métier requiert une expertise pointue en énergie et génie technique, mais aussi une bonne maîtrise des outils numériques et des standards internationaux :
Outre la technique, le chef de projet énergie doit exceller en leadership et gestion humaine :
Le secteur énergétique est au cœur des préoccupations mondiales, notamment en raison du changement climatique. La nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre pousse les États, les entreprises et la société civile à revoir fondamentalement leurs modes de production et de consommation d’énergie.
La transition énergétique s’appuie sur plusieurs piliers :
Les projets énergétiques sont devenus des chantiers multidimensionnels mêlant innovation technologique, régulations strictes et interactions sociales.
Pour rester compétitives et responsables, les entreprises doivent :
Le chef de projet énergie est l’interlocuteur privilégié des directions générales, collectivités, industriels et bureaux d’études dans ces stratégies complexes.
Devenir chef de projet énergie, c’est se préparer à exercer un métier multidimensionnel, à la croisée de l’ingénierie, du management, du commerce et du développement durable. Dans un environnement marqué par des transformations technologiques rapides, une réglementation de plus en plus stricte et des enjeux environnementaux critiques, les entreprises ne recherchent plus uniquement des techniciens qualifiés. Elles ont besoin de profils hybrides, capables de comprendre les problématiques industrielles complexes, d’évaluer les risques financiers, de communiquer efficacement avec divers interlocuteurs, et de piloter des projets dans un cadre souvent international.
Dans ce contexte, l’ESTA Belfort se distingue par son approche pédagogique originale, construite autour d’un principe fondateur : la double compétence ingénierie + commerce. Ce positionnement unique permet aux étudiants d’acquérir une vision globale de l’entreprise et de ses enjeux, un atout majeur pour accéder à des postes comme celui de chef de projet énergie.
Le chef de projet énergie évolue dans un univers technique de haute précision, que ce soit dans le secteur de la production d’électricité, des énergies renouvelables, des infrastructures de réseau ou encore de l’optimisation énergétique des bâtiments. À l’ESTA, les étudiants apprennent à maîtriser les fondamentaux scientifiques nécessaires à ces environnements (thermique, électricité, hydraulique, automatismes industriels…), mais aussi à en comprendre les applications concrètes dans l’industrie.
Ils sont formés à identifier les contraintes d’un chantier, d’une installation ou d’un site industriel. Grâce à des cas pratiques, des visites d’entreprises et des projets réels, ils développent leur capacité à proposer des solutions techniques réalistes et rentables, tenant compte des spécificités du terrain.
La gestion de projet ne se limite pas à planifier un calendrier ou à suivre un budget. Elle implique de mobiliser et coordonner des équipes hétérogènes (techniciens, ingénieurs, sous-traitants, bureaux d’études, consultants) autour d’un objectif commun. L’ESTA accorde une place centrale à cette dimension managériale.
Les étudiants apprennent à :
Cette capacité à gérer la transversalité des missions est un critère essentiel dans les recrutements de chefs de projet énergie.
Un projet d’efficacité énergétique ou de production renouvelable n’est pas seulement une question technique. Il doit être viable économiquement, rentable sur le moyen ou long terme, et s’inscrire dans la stratégie globale de l’entreprise. C’est pourquoi l’ESTA intègre dans son programme des modules de :
Les futurs diplômés sont ainsi en mesure de chiffrer les projets, de simuler des scénarios d’exploitation, et d’argumenter leurs choix devant des directions financières ou des investisseurs.
Le chef de projet énergie n’est pas un technicien isolé dans son bureau d’étude. Il est en relation constante avec des interlocuteurs extérieurs : clients industriels, collectivités locales, entreprises de BTP, fournisseurs d’équipements, représentants des services de l’État.
Il doit donc :
C’est pourquoi la formation de l’ESTA comprend également :
Cette préparation permet aux diplômés d’être immédiatement opérationnels sur des projets complexes nécessitant des compétences relationnelles de haut niveau.
Le programme combine des enseignements solides en génie énergétique, matériaux, automatisme, robotique, mais aussi des modules en marketing, gestion, finance, négociation, commerce international.
La pédagogie est active et tournée vers l’expérience : projets réels, stages longs, apprentissage par l’expérimentation.
En troisième année, l’ESTA propose quatre spécialisations professionnelles permettant aux étudiants de se concentrer sur un domaine stratégique en lien avec les grands enjeux industriels. Industrie 4.0 pour ceux qui souhaitent s’orienter vers l’industrie ; Digital, centré sur la gestion et la valorisation des données dans un contexte commercial et technologique ; et Chem-Biotech, qui forme aux procédés chimiques, pharmaceutiques et biotechnologiques dans des environnements sensibles et réglementés.
Mais c’est surtout la spécialisation Énergies + qui s’inscrit pleinement dans la dynamique de la transition énergétique et du développement durable. Conçue pour former des futurs chefs de projet énergie, elle répond à la demande croissante en compétences sur des sujets tels que la production d’énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la décarbonation de l’industrie, ou encore la gestion intelligente des ressources. Ce parcours aborde en profondeur les enjeux techniques liés aux installations solaires, éoliennes, aux systèmes de stockage, ou à la rénovation énergétique des bâtiments, tout en intégrant les dimensions réglementaires (RE2020, ISO 50001), économiques et managériales indispensables à la conduite de projets complexes. Grâce à cette spécialisation, les étudiants acquièrent une vision complète des transformations en cours dans le secteur de l’énergie, et les outils pour y jouer un rôle actif, innovant et responsable.
Le cursus de l’ESTA Belfort est conçu pour faire évoluer progressivement l’étudiant, tant sur le plan technique que managérial et professionnel. Il s’étale sur cinq ans après le bac, avec des points d’entrée possibles en Bac+2 ou Bac+3. Le programme mêle théorie, projets concrets et immersion en entreprise afin de former des profils directement opérationnels, capables de gérer des projets d’envergure dans le domaine de l’énergie.
Deux premières années : une prépa intégrée avec ancrage terrain
Les deux premières années forment une prépa intégrée qui combine apprentissage académique et premières mises en pratique. En première année, les étudiants acquièrent les bases scientifiques et techniques nécessaires à la compréhension des systèmes industriels : électricité, mécanique, thermodynamique, informatique. Dès la fin de l’année, un stage de production de deux mois les plonge dans le quotidien d’une entreprise, pour découvrir les réalités opérationnelles du terrain.
En deuxième année, l’approfondissement se poursuit avec des modules en automatisme, matériaux ou robotique, mais aussi des notions de gestion, d’économie et de marketing industriel. Le stage de prospection commerciale, réalisé en entreprise, leur permet de se familiariser avec la relation client et les dynamiques commerciales du secteur, en particulier dans les domaines techniques liés à l’énergie.
Troisième année : ouverture internationale et début de spécialisation
La troisième année marque un tournant international avec une expérience obligatoire à l’étranger, via un stage, un échange universitaire ou un projet Erasmus. Cette étape est essentielle pour développer l’adaptabilité, la pratique de l’anglais professionnel, et une vision globale des enjeux énergétiques. C’est aussi à ce moment que l’étudiant choisit sa spécialisation, comme Énergies +, et commence à construire une expertise métier à travers des projets appliqués, des études de cas et des premiers modules ciblés.
Quatrième et cinquième années : stage ou alternance pour se professionnaliser
Les deux dernières années sont axées sur la mise en situation professionnelle longue, avec au choix des stages de plusieurs mois ou une alternance sur un ou deux ans. En quatrième année, l’étudiant développe ses compétences en pilotage d’affaires, en gestion budgétaire, en stratégie et en négociation complexe. Il intervient sur des missions concrètes en entreprise, souvent en lien avec son domaine de spécialisation.
La cinquième année se clôt par un stage de fin d’études de six mois, véritable tremplin vers l’emploi. Pour les étudiants du parcours Énergies +, ce projet peut consister à piloter une rénovation énergétique, à coordonner l’installation de panneaux solaires, ou encore à élaborer un plan de sobriété énergétique pour un site industriel ou une collectivité. Dans la majorité des cas, cette mission débouche sur une embauche ou l’ouverture d’une première véritable opportunité professionnelle.
Le métier de chef de projet énergie ouvre la voie à une grande diversité d’opportunités professionnelles. Grâce à la polyvalence de leur formation, les diplômés de l’ESTA peuvent intégrer de nombreux secteurs. Ils sont notamment recherchés par les grands producteurs d’énergie comme EDF, Engie, TotalEnergies ou encore RTE, qui pilotent des projets d’envergure liés à la production, au transport et à la distribution d’électricité. Ils peuvent également rejoindre des bureaux d’études techniques ou des cabinets de conseil spécialisés tels qu’Artelia, IED, Inea ou Greenflex, qui accompagnent entreprises et collectivités dans la mise en œuvre de stratégies énergétiques durables.
Les collectivités territoriales constituent également un débouché important, en particulier pour la gestion et la coordination de projets de rénovation énergétique à l’échelle de bâtiments publics ou d’infrastructures urbaines. Le secteur du BTP et de l’ingénierie, avec des acteurs majeurs comme Bouygues ou Vinci Énergies, offre aussi de nombreuses opportunités dans les domaines de l’optimisation énergétique, de l'intégration de technologies vertes ou du pilotage de chantiers à haute performance énergétique. Enfin, le tissu industriel, notamment dans l’automobile, l’aéronautique ou la métallurgie, sollicite de plus en plus des chefs de projet capables d’accompagner les entreprises dans la réduction de leur consommation d’énergie et l’amélioration de leur empreinte carbone.
Au fil de leur carrière, les chefs de projet énergie peuvent évoluer vers des fonctions à plus forte responsabilité. Ils accèdent progressivement à des postes de directeur de projets, de responsable de stratégie énergétique, de consultant en transition énergétique ou encore de chef de département R&D, selon leur profil et leur secteur d’activité.
La rémunération est également attractive et évolutive. En début de carrière, un chef de projet énergie peut espérer un salaire brut annuel situé entre 30 000 et 36 000 euros. Avec trois à cinq ans d’expérience, ce montant grimpe généralement entre 40 000 et 50 000 euros. Les profils plus expérimentés, occupant des postes de manager ou intégrés dans de grands groupes, peuvent percevoir jusqu’à 60 000 à 75 000 euros voire davantage, selon la taille et la complexité des projets confiés.
L’ESTA Belfort affiche par ailleurs un excellent taux d’insertion professionnelle, avec plus de 90 % de ses diplômés qui trouvent un emploi dans les six mois suivant la fin de leurs études. Cette performance s’explique par la solidité de la formation, la richesse des expériences en entreprise, et l’adéquation entre les compétences acquises et les attentes du marché.
Le chef de projet énergie est un professionnel stratégique, au cœur des grands enjeux de transformation écologique, numérique et industrielle. Il accompagne la société vers un avenir plus durable, plus efficace, et plus responsable.
L’ESTA Belfort forme depuis plus de 35 ans des professionnels complets, capables de conjuguer maîtrise technique et vision stratégique. Grâce à sa pédagogie concrète, sa forte proximité avec les entreprises, et son ancrage dans les secteurs d’avenir, l’école permet à ses étudiants de devenir des acteurs à part entière de la transition énergétique.
En choisissant l’ESTA, vous faites le choix d’un avenir professionnel utile, valorisant et durable.